IRM-Historique

1924 à 1941 : Différents chercheurs (W. Pauli, C. G. Darwin, O. Stern, W. Guerlach, C. J. Gorter) travaillent sur les propriétés magnétiques des atomes et I.I. Rabi est le premier à en effectuer une mesure expérimentale.

1946 : Les américains F. Bloch et E. Purcell décrivent indépendamment chacun dans leur laboratoire, le phénomène de résonance et de relaxation. Ils obtiendront le prix Nobel de physique en 1952.

1950 à 1970 : Le phénomène de résonance magnétique est d’abord développé pour l’étude de petits échantillons en spectroscopie, puis utilisé sur des tissus d’animaux et enfin sur l’animal vivant.

1969 : R. Damadian, biophysicien américain, observe que les caractéristiques magnétiques des tissus tumoraux sont différentes de celles des tissus sains.

1973 à 1976 : Le chimiste américain P. Lauterbur et le physicien anglais P. Mansfield exploitent les travaux mathématiques réalisés par J.Fourier, secrétaire à l’Institut d’Egypte sous Napoléon (la transformée de Fourier est utilisée dans beaucoup d’applications liées à l’imagerie) et améliorent les techniques de recueil des signaux en intégrant des gradients de champ magnétique pour la formation des images. P. Lauterbur crée la première image IRM en 1973 (tubes à essai), puis en 1976 P. Mansfield produit la première image d’un doigt. Ils reçoivent le prix Nobel de Médecine en 2003.

Années 1980 à nos jours : Le premier appareil construit pour l’étude du corps est également à mettre au crédit de la société EMI. Les produits de contraste à base de Gadolinium sont introduits en 1981. Depuis, les techniques d’imagerie se développement avec des temps d’acquisition plus courts et une réduction globale des temps d’immobilisation du patient, des aimants électromagnétiques de plus en plus puissants qui améliorent la qualité des images, des bobines de gradients de champ magnétique de commutation plus rapide qui permettent des séquences d’impulsion RF nouvelles, un raccourcissement de la longueur du tunnel d’IRM et une augmentation de son calibre afin de limiter les effets chez les patients claustrophobes, apparition de machines ouvertes sans tunnel etc.