Histoire

Le Dr Arthur Vernes fonda un Institut initialement appelé Institut prophylactique le 12 mars 1916 boulevard Arago afin d’offrir des soins gratuits aux patients atteints de maladies infectieuses, en particulier les maladies vénériennes et la tuberculose qui faisaient des ravages à cette époque. Le Dr Arthur Vernes était un médecin chercheur   qui avait découvert en particulier les premières techniques de sérologie. L’Institut prophylactique était équipé de locaux de consultation pour recevoir des malades et de laboratoires permettant la réalisation des sérologies et la poursuite des travaux de recherche du Docteur Vernes et de son équipe.

 

Devant l’importante augmentation de l’activité clinique et le nombre croissant d’analyses sérologiques il fut nécessaire d’aménager un local plus important. Grâce à une subvention de l’état et un important don de Franck Jay Gould, un immeuble fut aménagé au 36 rue d’Assas, lieu où se trouve aujourd’hui l’Institut, et inauguré en 1926.  La qualité des soins et la précision des analyses sérologiques contribuèrent au succès de l’Institut qui se développa considérablement en implantant de nombreux dispensaires annexes en France et dans les territoires d’outre-mer (banlieue parisienne, Madagascar, Martinique, Tahiti, etc.…). En 1932, 44 dispensaires étaient gérés par l’Institut et une revue scientifique était éditée plusieurs fois par an pour diffuser les connaissances en matière d’infectiologie et de recherche menées dans la structure.

 

À partir de 1932, L’Institut se diversifia et des services d’Orl, de radiologie, de cardiologie et de neurologie furent ouverts en plus du service de maladies infectieuses. La découverte de la pénicilline en 1943 et sa large diffusion après la seconde guerre mondiale permit de faire chuter le nombre de maladies infectieuses chroniques, notamment la syphilis qui recula considérablement. L’Institut continua donc sa diversification et renforça son axe « tête et cou », avec un service de chirurgie spécialisé dans l’ORL et l’ophtalmologie, ainsi qu’un nombre croissant de consultations dans toutes les spécialités. Les travaux de recherche dans ses nouveaux services permirent de nombreuses innovations. C’est à l’Institut Arthur Vernes qu’est posé en 1956  par Le Dr Charles Eyries le premier implant cochléaire qui permit à un patient totalement sourd d’entendre des sons pour la première fois.

Le Dr Vernes est mort en 1976 et l’Institut porte son nom depuis 1981. 

Le conseil d’administration, la Direction et le comité médical d’établissement poursuivent la mission initiale du Docteur Vernes en proposant une médecine de qualité avec des technologies innovantes accessibles à tous, et en poursuivant la diffusion des connaissances et la pratique de la recherche.