La chirurgie ambulatoire

L’Institut Arthur Verne réalise 85 % des actes chirurgicaux en ambulatoire.

La chirurgie ambulatoire est définie en France comme des actes chirurgicaux programmés et réalisés dans les conditions techniques nécessitant impérativement la sécurité d’un bloc opératoire, sous une anesthésie de mode variable et suivie d’une surveillance post-opératoire permettant, sans risque majoré, la sortie du patient le jour même de son intervention. 
Aujourd’hui en France, 5 interventions chirurgicales sur dix sont désormais réalisées en ambulatoire, et ce taux peut dépasser huit interventions sur dix pour certains gestes (l’opération de la cataracte par exemple).
Si la France est encore en retard par rapport à ses voisins, l’objectif fixé par le ministère de la santé de 70 % d’ambulatoire en 2022 devrait permettre de rattraper ce retard, avec des avantages certains pour les patients. 

L’Institut Arthur Vernes a développé la chirurgie ambulatoire depuis 20 ans et a inauguré un centre spécialement dédié à la chirurgie ambulatoire de la tête et du cou en 2014. Le parcours patient et l’organisation des locaux sont particulièrement adaptés à cette chirurgie.

Les interventions les plus couramment réalisées en ambulatoire à l’Institut Arthur Vernes sont l’opération de la cataracte, la chirurgie O.R.L. pédiatrique, la chirurgie de l’oreille moyenne, la chirurgie cutanée et la chirurgie du nez et des sinus. Certaines interventions plus complexes et plus longues peuvent également être réalisées en ambulatoire dans certains cas, comme l’ablation de la glande thyroïde, l’ablation de polypes dans les sinus ou la chirurgie du choléstéatome.

En réduisant la durée de l’hospitalisation, la chirurgie ambulatoire permet d’éviter les infections nosocomiales et la survenue de phlébites. Il a été également démontré que la douleur ressentie par le patient était inférieure lorsqu’il regagnait son domicile. Le taux de satisfaction des patients sur cette prise en charge à l’Institut Arthur Vernes dépasse 90 %.

Théoriquement la chirurgie ambulatoire peut s’adresser à tout patient âgé de plus de trois mois. Néanmoins en fonction des cas, si l’état de santé du patient est fragile et nécessite une surveillance particulière, le chirurgien et l’anesthésiste conseilleront une hospitalisation classique. Il existe par ailleurs quelques conditions à la prise en charge ambulatoire :

  • Disposer d’un téléphone au domicile et d’un niveau de compréhension suffisant de la langue française.
  • Pouvoir être raccompagné le jour de l’intervention vers votre domicile. Dans certains cas le patient peut être autorisé par le médecin à regagner son domicile avec uniquement un chauffeur de taxi mais le patient ne peut en aucun cas prendre les transports en commun seul.
  • Ne pas rester seul la nuit qui suit l’intervention.
  • Prendre systématiquement le matin de l’intervention une douche au savon doux et se laver les cheveux avec un shampooing normal. Bien curer les ongles, ôter tous les bijoux et enlever le vernis à ongles ainsi que toute trace de maquillage. Cliquer ici pour en savoir plus.
  • Penser à amener le jour de vos consultations de chirurgie ou d’anesthésie votre dossier médical complet, ainsi que les examens complémentaires, les radios et scanner qui vous ont été prescrits avec une ordonnance récente de votre traitement.
  • Bien lire les consignes qui vous ont été données, en particulier concernant le jeun pré-opératoire.
  • Se rendre dans votre pharmacie chercher les médicaments qui vous ont été prescrits par le chirurgien pour votre retour à domicile ; cela vous permettra de rentrer chez vous et directement après l’intervention.
  • Préparer des glaçons dans votre congélateur. Ils peuvent être utiles en particulier en cas de saignement de nez (faire fondre le glaçon dans la bouche)
  • Préparer à l’avance repas légers et provisions pour vous permettre de vous reposer les premiers jours suivant l’intervention.
  • Ne pas boire d’alcool et se reposer ; privilégier les activités calmes comme la lecture.
  • La conduite automobile est à éviter durant les premières 48 heures après l’intervention.